Aujourd’hui, je vous propose un petit article destiné particulièrement à ceux qui souffrent et qui désirent garder le moral. Il est important pour tout un chacun de ne pas sombrer dans la mélancolie, et surtout par les temps qui courent (crise économique) de ne pas se laisser entraîner dans une spirale qui pourrait conduire à la dépression.
A mon sens, tout le monde a le droit d’être heureux. C’est un droit inaliénable, et comme on dit: « la pluie tombe aussi bien sur les gentils que sur les méchants ». Nous reviendrons sur ce sujet dans quelques temps. Vous avez donc le droit au bonheur vous aussi. Je crois que c’est ce que tout le monde cherche au fond: le bonheur.
Garder le moral en toute circonstance
Pour garder le moral en toute circonstance, dites vous bien, qu’en fait vous ne pourriez pas savourer vos moments de bonheur, si vous n’avez jamais connu de moments tristes. Nous vivons dans un monde ou la dualité est reine: ce qui veut dire que toute chose a son opposé, et c’est justement grâce à la présence de l’antithèse que la thèse prend tout son sens.
Ainsi, il est important de ne pas condamner ces moments moins glorieux de votre vie: ils vous servent à comparer, et à apprendre qui vous êtes. Par exemple, si vous éprouvez beaucoup de solitude, vous savez que vous êtes quelqu’un qui préfère la compagnie. Cependant, il se peut que par la suite, à force de ne jamais rester seul, vous pourriez éprouver le besoin de vous retrouver, et à ce moment là, la présence des autres pourra être perçue comme dérangeante… Aussi, vous pourriez alors en conclure l’exacte opposé: vous êtes quelqu’un de solidaire.
Alors, il me semble l’avoir déjà dit quelque part sur ce blog, mais sachez que dans la vie, rien n’est tout blanc, et rien est tout noir… En fait, la personne que vous êtes change constamment, et il est illusoire d’essayer de se définir et de croire que votre personnalité est et restera immuable. Cela est totalement contre-nature dans la mesure où la vie est changement permanent. C’est la définition de la vie, et prend forme et change de forme…
Moments de doutes
Bien entendu, votre état vacille avec le temps, mais aussi avec les circonstances extérieures. A moins d’être plongé dans une profonde dépression, il est tout à fait normal d’osciller entre moments de doute et moment de paix, voire d’euphorie… Nous vivons dans un monde où cette contradiction est omniprésente: notre réalité est duelle. Par ailleurs, je pense que le but de la vie est d’en arriver à la constance, mais cela n’engage que moi bien entendu…
A mon sens, la maîtrise consiste à parvenir à un état de paix et de calme (et cela n’a rien à voir avec les émotions comme la tristesse) et ce, en toute circonstance. Vous pouvez par exemple être triste par rapport à un évènement (comme la perte d’un proche, une perte d’emploi ou une rupture) tout en étant serein! La différence c’est qu’au lieu de vous laisser emporter par les évènements, vous allez en profiter pour vous construire un nouveau « moi », et cela étant, au lieu de mener une vie de lutte perpétuelle, mener une vie où vous pourriez tout simplement accepter que, ce qui est, est. Ainsi vous pourrez garder le moral dans la difficulté.
Je pense en effet que la véritable cause de la souffrance humaine réside tout simplement en notre incapacité chronique à admettre les choses telles qu’elles sont. Le filtre de notre mental, et même l’ego, nous montrent en effet qu’une partie de la réalité: en général celle que l’on veut bien voir, à un moment donné, en fonction de notre humeur. Aussi, il convient à mon sens de garder à l’esprit que notre vision du monde ne peut être qu’un point de vue et que personne ne pourra jamais se mettre à notre place (surtout qu’on a déjà du mal à rester à la notre…).
Garder le moral en prenant du recul
Je ne prétends pas qu’il faut se comparer aux autres: « d’autres personnes souffrent plus que moi » par exemple. Le fait que d’autres personnes souffrent ne devrait pas nous rassurer. Afin de garder le moral, il faut faire preuve d’un peu plus d’égocentrisme: à savoir se centrer sur soi. Pour ce faire, il est important de ne pas se laisser emporter dans des discours intérieurs négatifs. On a, de par notre éducation, pris la fâcheuse habitude de se plaindre constamment, surtout au niveau mental…
Prendre du recul, c’est avant tout se dire que, ce qui est le plus désagréable dans votre situation, c’est l’idée que vous vous faites de votre situation! C’est étonnant, mais c’est comme ça! J’espère que ce petit texte vous aidera à garder le moral… 
Jean.
Pour vous aider à garder le moral, je vous invite à lire aussi cet article.
