Reprendre courage

Nous avions vu dans les articles précédents que bien souvent face à l’adversité, à l’hostilité dont peut faire preuve les autres à notre égard, ou encore tout simplement face à nos conditions de vie, nous pouvions être amené à baisser les bras.

Le meilleur qui reste à faire dans de telles situations est de reprendre courage. Votre destin est entre vos mains… Personnellement, je n’aime le terme « destin« , car il fait référence à l’inéluctable. Nous disions à ce sujet que l’une des rares choses inéluctables de la vie, est bien entendu la mort, autrement dit: « tout ce qui commence a une fin« . C’est l’une des lois de la dualité. Par ailleurs, je dirais à ce sujet que c’est ce qui ronge nos sociétés: la résistance au changement.

Or, rappelez vous que la vie elle même est changement. L’intemporel n’a pas lieu d’être dans un monde relatif, car il est absolu par définition. Aussi, nous vivons dans un monde relatif, ce qui sous entend le plus naturellement du monde, que toute chose est définie par rapport à autre chose. Tout est en étroite relation avec tout, avec plus ou moins de connexion, plus ou moins d’incidence. C’est ce que nous suggère par ailleurs le « battement d’aile du papillon » qui crée un tsunami à l’autre bout du monde…

Aussi, il est intéressant de voir à ce propos, que ce n’est pas le battement d’aile du papillon en lui même qui crée des évènements apocalyptiques. Mais peut être qu’il y contribue. Si ce dernier n’avait pas eu lieu, peut être qu’aucun tsunami n’aurait vu le jour… Si vous suivez la logique de ce que je dis, vous êtes à même à présent d’en tirer deux conclusions…

La première est qu’un geste aussi infime, petit ou naïf peut avoir de grandes répercutions sur le monde alentour. Aussi, vous devriez, comme moi, faire attention à tout ce que vous faites, dites et pensez, dans les moindres détails. C’est le premier pas vers la sagesse.

La deuxième conclusion, est que tout est interconnecté: chaque évènement indépendant est une cause d’un évènement suivant. Je dis volontairement une cause, car en réalité cela ne sera jamais la cause unique. En fait, enlevez une seule de ces causes et le deuxième évènement n’aura pas lieu…

Alors, quel est le rapport avec le fait de reprendre courage?

Et bien, dans un premier temps, je dirais qu’il ne sert à rien de se lamenter ou de s’apitoyer sur son propre sort. Cela ne rime à rien, et n’apporte rien de constructif… Le passé est mort et inopérant, et nous ne pouvons agir que dans l’instant présent. Il suffirait de poser un simple geste pour, non pas défaire ce qui a été fait, mais changer ce qui peut l’être encore. Aussi, il est important de comprendre qu’une attitude calme, et d’écoute est bien plus efficiente dans la résolution de problèmes qu’une attitude de panique…

Reprendre courage est le premier pas vers la libération: instantanément, l’esprit est reposé et alerte, et peut reprendre son rôle d’analyse. Il est donc fondamental de reprendre courage rapidement, afin de ne pas se laisser dépasser par un flot de pensées destructrices.

Reprendre courage, cela veut dire reprendre l’ordre des choses en main: une solution existe et nous sommes dans une attitude qui permettra de la trouver, peu importe par quel canal la solution nous arrive. Il faut faire preuve d’ouverture pour pouvoir l’accueillir. De plus, s’il n’existe pas de solutions à votre problème c’est que ce n’est pas un problème, c’est juste un fait ou un évènement à accepter… En cela, l’ouverture d’esprit n’est possible que par la gestion des images mentales qui nous viennent: il convient de ne pas se laisser troubler. Vous êtes le seul maître à bord, alors faîtes plier vos pensées!

Le simple fait que vous soyez encore en vie, suffirait à vous prouver que votre épreuve est surmontable. Chaque épreuve doit être, dans l’idéal, vue ou perçue comme un cadeau de la vie… Chaque épreuve vous apportera quelque chose dans votre cheminement. Je ne sais plus qui disait ceci, mais: « Il n’est pas de victoire glorieuse, sans défaites » ou quelque chose du genre. Ce qui veut dire, que pour connaître le paradis ou tout du moins, le reconnaître, il faut avoir vécu l’enfer… Pour connaître la joie, le bonheur ou la gaieté, il faut avoir vécu ou connu le malheur et le désespoir.

Tous ces évènements sont peut être in fine là, devant nos yeux, pour en mettre d’autres en exergue… Allez savoir!

Jean.

À propos de Jean

Bonjour, Je m'appelle Jean et je suis passionné d'informatique et d'ésotérisme. A travers mon site, je partage mon expérience et ma connaissance dans le domaine du symbolisme du Tarot de Marseille. C'est un sujet passionnant pour celles et ceux qui s'y intéressent.
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